Éducation prioritaire : pour un véritable soutien

 

Alors que les besoins sont encore nombreux et que la crise aggrave la situation sociale et scolaire de nombreuses familles dans les quartiers populaires, ce prétendu plan de relance de l’Éducation Prioritaire se soldera par la sortie de nombreux établissements et écoles du dispositif.

Beaucoup d’établissements ont du souci à se faire sur leur maintien dans le cadre de l’Éducation Prioritaire et verront progressivement leurs moyens déjà insuffisants se réduire. Ce sont en premier lieu, les lycées et lycées professionnels, complètement absents des préconisations ministérielles qui risquent d’être touchés ainsi que six collèges.

Cette réforme, faite quasiment à moyens constants, qui prétend concentrer les moyens sur certains établissements, abandonne clairement l’objectif de réduction des effectifs par classe, pourtant fondamental pour la prise en compte des difficultés scolaires et sociales des élèves.

La mesure de pondération qui permet la reconnaissance du travail effectué dans les établissements ne peut tout résoudre, elle ne concerne d’ailleurs que les établissements appelés à être REP+. Pour les REP, les mesures sont très limitées. Quant aux autres établissements non retenus, ils devraient se contenter du maintien pendant 3 ans des moyens ZEP.

Concrètement, cela signifie que des établissements (collèges, lycées, LP) recevant des dotations spécifiques assurant encore quelques dédoublements et maintenant des maxima de recrutement à 24, vont perdre le peu de moyens qui leur restait.

Nous revendiquons :

- Le maintien des seuils ZEP

- Le maintien des moyens ZEP et l’extension des mesures REP+ à tous les établissements qui le souhaitent.

- La mise en place de décharges de service pour permettre les concertations.