Rythmes scolaires : dégâts collatéraux

 

Dégâts collatéraux pour les familles…

Selon le journal Ouest-France (24/08/2014), la réforme des rythmes scolaires a, entre autres conséquences, un coût pour les familles qui voient leur budget "baby-sitting" exploser.

C’est en Île-de-France que l’heure de garde d’enfant est la plus chère, mais les départements qui sont majoritairement passés à la semaine de quatre jours ½ voient le tarif horaire exploser : par rapport à il y a un an, +5,8 % par exemple pour la Mayenne ; en moyenne, l’augmentation dans les départements dont plus de la moitié des élèves est passée aux nouveaux rythmes est le double des autres départements ! En cause, l’accroissement de la demande de baby-sitting lié à la mise en place des rythmes.

Ainsi pour les familles, double peine : plus grande nécessité de recours au baby-sitting, et un coût horaire qui s’envole !

… et pour l’État !

Outre que cette augmentation n’a pas suivi dans les déclarations fiscales (on parle de "travail au gris", c’est-à-dire que les baby-sitters ne déclarent pas la totalité de leurs heures), des ménages, eux, vont déduire leurs frais de garde de leurs impôts.

Le coût déjà exorbitant de la réforme s’accompagne donc d’une possible baisse des recettes fiscales. Qui s’ajoute à l’augmentation conséquente du budget périscolaire des communes…