Pour une réduction du temps de travail
Pour une rÉduction
du temps de travail…
Rappelons
tout d'abord que notre temps
de travail est défini par notre temps de service qui est
décomposé en deux
parties :
-
un temps de service
devant élèves (aujourd'hui 24h hebdomadaire + 60h
par an pour l'aide
personnalisée) ;
-
un temps de service
défini par 108 heures de réunions diverses
(concertations, conseil de cycle,
conseil d'école, animation pédagogique).
Rappelons
aussi qu'à ce temps de service s'ajoute un temps de travail
personnel
(corrections, préparations, mise en place de projets...) qui
ne peut être
défini mais qui est au moins équivalent
à notre temps de service.
Cassons
aussi une
idée reçue que notre salaire serait
défini par une annualisation qui tiendrait
compte des vacances. Nous sommes payés normalement pendant
les vacances et
notre grille de salaire est bien définie comme l'ensemble
des fonctionnaires de
l'État de la grille correspondante.
Notre
temps de
service n'a pas diminué, c’est la
répartition entre temps de présence
élèves et
temps de concertation depuis l'instauration de la semaine de quatre
jours qui a
changé.
Parallèlement, il y a eu une
augmentation importante de la paperasserie institutionnelle.
Dans
l'immédiat,
Enfin,
rappelons que
nous sommes les seuls salarié-es à ne pas avoir
réellement bénéficié de la
réduction du temps de travail lié au passage de
39h à 35h. La simple application
de règles arithmétiques aurait dû nous
conduire à un service devant élèves de
24h.
Dans
l’immédiat, la suppression des deux heures
d’aide personnalisée et la création
de postes supplémentaires permettraient
d’envisager une amélioration du
fonctionnement des écoles pour les
élèves et les personnels.
Nous
devons mettre en
lien l’évolution de notre service avec les
exigences de transformation et de
démocratisation de l’École.
L’objectif des 18 heures d’enseignement et 6h de
concertation doit être pensé dans sa
globalité. Il ne faudrait pas qu’avec la
baisse tendancielle de nos rémunérations nous
soyons conduits à compléter notre
service Éducation Nationale par des missions
déléguées aux collectivités
territoriales. Seule une approche globale de nos revendications en
matière de
formation, de rémunération, de temps de travail,
de fonctionnement du service
public et de définition des missions de l’Ecole
permettra d’offrir des
perspectives concrètes.
François-Xavier
DURAND