Le mot du mois : Retraite

 

|Se battre pour nos retraites c’est exiger une société juste pour tous et toutes !|

Pendant longtemps l’État ne se préoccupait pas du sort de celles et ceux qui cessaient leur activité. Cette préoccupation était laissée aux organismes religieux ou aux corporations. Ce n’est qu’à partir du 19e siècle que cette question est devenue sujet national, sur la base de versements volontaires à une caisse nationale des retraites, dans un premier temps. Après un demi-siècle d’existence, elle ne concernait que moins de 10 % des plus de 60 ans, et seulement 3,5 % des ouvrier·ères âgé·es, celles·ceux-ci n’ayant pas les moyens de cotiser.
En 1946, un système de retraite universel a été instauré, cohabitant avec une multitude de régimes spéciaux, issus de volontés restreintes. Au fur et à mesure des années, le système s’est encore complexifié et même si la situation des retraité·es dans notre société s’est globalement améliorée, elle reste très inégalitaire puisque soumise au volontarisme politique.
Or le volontarisme actuel n’est ni solidaire ni social et le gouvernement veut nous faire croire que le seul problème est le financement des retraites avec comme uniques solutions l’allongement de la durée des cotisations ou la capitalisation.
Un retour pur et simple au 19e siècle !
Se battre pour nos retraites, c’est exiger une société juste pour tous et toutes, où chacun·e, jeune, actif·ve, retraité·e, a son rôle à jouer !
Aujourd’hui, se battre pour nos retraites c’est revendiquer le maintien des retraites par répartition où chaque génération est solidaire des autres.