Grève générale en Grèce

La politique de la troïka, dans l’Éducation grecque, cela donne :
16 000 enseignants enseignement secondaire (20 % en moins) depuis juin.
La fermeture de 102 établissements d’enseignement professionnel.
Le licenciement de 2500 professeurs de l’enseignement professionnel juste avant leur départ à la retraite.
Une réduction drastique des budgets alloués à l’éducation (- 33 % en 2009, 47 % en 2016).
Le transfert obligatoire de 5 000 enseignants du secondaire vers le primaire ou une autre administration.
Un système d’examen centralisé dans toutes les matières et tous les niveaux du secondaire supérieur obligeant les élèves à chercher une aide extérieure à l’école.
Face à cela, la riposte s’organise.
Les 17 et 18 septembre, les principales villes du pays ont été bloquées par une grève générale contre l’austérité et le nouveau train de 4 000 licenciements dans la fonction publique. Il est également prévu la mise en disponibilité d’office de 25 000 fonctionnaires dont 12 500 d’ici fin septembre. Suite à leur mise en disponibilité, les fonctionnaires verraient leurs revenus ramenés à 75 % de leur traitement, soit 640 euros, pour huit mois dans l’attente d’un reclassement. Sans ce dernier, la voie du licenciement s’ouvrira automatiquement.
Le 25 septembre, les enseignants grecs et tous les corps de métier étaient en grève générale pour la deuxième fois du mois.
La CGT Éduc’action dénonce l’assassinat de Pavlos Fyssas, militant antifasciste par un membre d’aube dorée. Les politiques d’austérité imposées aux peuples entraînent la désespérance et font le lit de l’extrême droite.
La CGT Éduc’action soutient la lutte des salariés grecs et leurs revendications.
Fabienne CHABERT