Budget 2019 Augmentation du nombre de postes, qu’il disait !

 

En réalité, et dans les détails, le compte n’y est pas. Rappelons simplement que la rentrée prochaine doit permettre d’accompagner les montées démographiques, permettre l’élargissement de l’instruction obligatoire des élèves dès 3 ans (1000 postes) et permettre le dédoublement des CE1 en REP et en REP + (4 000 postes). Soit des besoins très éloignés des créations annoncées… Une belle arnaque. Pour les académies bénéficiant de créations de poste, il est clair qu’au regard des besoins (5000 postes), il y aura de nombreux manques. Et pour les treize académies (Besançon, Caen, Clermont Ferrand, Dijon, la Guadeloupe, Limoges, Martinique, Nancy Metz, Nantes, Orléans Tours, Poitiers Reims Rennes) qui n’auront aucune création de postes, on va retomber dans la gestion de la grande pénurie. De façon générale, comme aux plus sinistres heures du quinquennat Sarkozy, ces décisions politiques vont entrainer l’application de vieilles recettes : fermetures de nombreuses classes pour permettre les dits dédou
blements, récupération des derniers postes surnuméraires, temps partiels accordés au compte-goutte, recrutement de contractuel·les. CQFD ! Vieilles recettes pour le Nouveau Monde… Au-delà de cela et malgré les annonces faites par voie de presse, nous avons très peu d’éléments sur le cadre des futurs postes d’AESH et sur leur nombre exact (voir article plus loin). Une fois de plus cette année, si on confronte les chiffres à la réalité et aux besoins du terrain, les annonces du gouvernement et de Blanquer sont extrêmement dangereuses pour le maintien de conditions acceptables de travail et d’enseignement. Plus que jamais, il est impossible aujourd’hui de dire que le Premier degré est la priorité du ministère. S’il ne subit pas une attaque en règle comme les lycées, il est sérieusement dégradé. C’est inacceptable pour la CGT Éduc’action.

Ces décisions politiques vont entrainer l’application de vieilles recettes : fermetures de nombreuses classes pour permettre les dits dédoublements, récupération des derniers postes surnuméraires, temps partiels accordés au compte-goutte, recrutement de contractuel·les. Inacceptable pour la CGT