AESH Reconnaissance du travail invisible : le combat recommence !

 

Ce calcul sur au moins 41 semaines - fait pour inclure une partie du travail invisible - devrait donc avoir pour conséquence d’augmenter la quotité et donc le salaire en gardant le même nombre d’heures.
Une maigre reconnaissance du travail des AESH qui se transforme en cauchemar. En effet, ce nouveau mode de calcul est l’occasion d’abus de la part des académies : le choix de certaines est de laisser la même quotité et le même salaire ce qui entraîne une diminution des heures d’accompagnement sans augmentation de salaire ; d’autres choisissent de diminuer arbitrairement le volume d’heures d’activités connexes pour augmenter les temps d’accompagnement.
Enfin, ce volume d’heures devient un dû pour l’administration qui exige des comptes de ce personnel au lieu d’être géré par et pour l’AESH.
Certaines aberrations apparaissent dans le 1er degré où le temps de présence des élèves est de 24H. Des AESH ont signé un contrat cet été pour un temps d’accompagnement supérieur à 24H ; les années précédentes, les heures au-delà des 24h étaient utilisées pour leurs réunions, concertations,...
Or, avec la prise en compte de ces heures comme activités connexes, ce personnel reçoit un avenant ramenant leur temps d’accompagnement à 24h sans consultation au préalable. Cette diminution d’heures entraîne une réduction conséquente du salaire. Les AESH se voient imposer ces modifications une fois en poste.
En plus d’une rentrée chaotique où nombre d’AESH, sont toujours sans contrat ou affectation, où la mise en place des PIALs (Pôle Inclusif d’Accompagnement Localisé) reste dans une grande confusion et rend ce personnel corvéable à merci, les AESH voient leur conditions de travail régresser et leurs maigres acquis disparaître. Il est donc urgent de poursuivre la mobilisation sur tout le territoire. Dans plusieurs départements, des actions des AESH, des interpellations syndicales se développent.
Le Collectif AESH National CGT Éduc’action invite tous les personnels de l’Éducation nationale à soutenir les AESH pour poursuivre ensemble le combat !