Droit du travail : encore des inégalités !

 

L’absence de reconnaissance de l’institution envers ses salarié-es va se nicher dans une foultitude de détail...
En premier lieu, bien évidemment, la faiblesse de la rémunération.
Mais aussi le temps partiel subi et la précarité du contrat qui sont des évidences mais cela ne s’arrête pas là.
Prenons un exemple précis, celui des EVS… Que se passe-t-il lorsqu’elles-ils sont victimes d’un accident du travail ? Comme il n’y a pas de convention collective, elles-ils relèvent du régime commun et perçoivent 60 % du salaire de référence les 28 premiers jours d’arrêt. Soit une perte de salaire de 40 % pour un arrêt à charge de
l’employeur… Que du bonheur !
Mais heureusement que les employeurs de droit public sont tellement ignorants du droit privé, qu’ils appliquent les règles de droit public et versent le salaire intégralement…
Précaire de bout en bout…