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Dommages collatéraux de la réforme des rythmes scolaires (suite)
jeudi 2 avril 2015
La Ville de Paris, pionnière dans l’application de la réforme Peillon sur les rythmes scolaires, n’a plus un sou en poche.
Déjà, les travaux dans les écoles sont reportés aux calendes grecques, les classes de découverte, qui constituaient un atout pour les élèves parisiens, se réduisent d’année en année à une peau de chagrin…
Mais les dernières trouvailles pour économiser ne sont pas dues à cette réforme. C’est, juré - craché, ce qu’assurent les services de communication de la Ville.
La diminution du chauffage dans les écoles ? C’est de l’écologie !
La suppression des cars pour les sorties scolaires ? C’est pour la santé des petit-e-s parisienn-e-s ! Argument fallacieux s’il en est, doublé d’une hypocrisie qui ne se cache même plus : les élèves de l’Éducation Prioritaire pourront quant à eux continuer à polluer la planète et conserveront leurs cars.
Quel signal envoyé !